France Italie

Rien de spécial la journée. J'attends le soir avec impatience. C'est la finale ! Et je vais la voir au centre culturel français. On peut se demander ce qu'il y a de culturel là-dedans, mais qu'importe, c'est chouette d'avoir un endroit pour regarder le match entre français, à l'abri des Italiens.

Première période peu enthousiasmante. A la mi-temps, je retrouve Caroline de la Chambre de Commerce, qui me présente quelques amies à elle. Seconde mi-temps réjouissante... enfin bon je vais pas refaire le match, on sait tous comment il se termine.

Un peu déçus du résultat, forcément. Une chaîne de télé locale filme nos réactions et à ce qu'il parait, est assez déçue de ne pas avoir trouvé de supporter en pleurs. Ce n'est que du foot...

Par contre, les Italiens apprécient et le font savoir ! Comme ça serait dommage de rentrer directement chez soi, j'accompagne Bérangère, une des amies de Caroline. On se pose devant la gare à Cadorna. Elle doit y retrouver des amis. Elle habite Bologne et est commerciale. On parle surtout BD. Un bonheur de parler de ça avec elle ! Comparer les mérites des BD franco-belges et italiennes... Je crois que c'est la première personne avec qui je peux faire ça !

Ses amis arrivent finalement. 2 Italiens qui habitent à Milan. Nous parcourons le centre-ville. Où que l'on regarde, on voit des drapeaux italiens par dizaines, des gens qui crient (chantent ?), des voitures surchargées avec des têtes qui sortent de partout... Et même un tracteur ! Bref, c'est la fête ! Ça fait parfois un peu peur, quand on en voit qui jouent avec des extincteurs, qui grimpent sur les feux ou qui tapent sur les poubelles. Mais quand on voit la quantité de verre cassé par terre, ce n'est guère étonnant.

Nous nous arrêtons dans un bar. Curieusement, nous n'avons pas de difficulté à trouver une table. Le bar est plein, mais les gens prennent juste un verre avant de repartir crier dans les rues. Le coca est pire que celui du MacDo. Qu'importe. Nous profitons quand même de l'ambiance.

Puis il est l'heure de rentrer. Bérangère doit retourner à Bologne demain, puis aller jusqu'à Rimini, pas la porte à coté ! Nous nous perdons un peu, puis je laisse mes petits camarades lorsque je récupère mon vélo.